J’ai commencé le SIG en BTSA GPN et déjà à l’époque cela me plaisait. Il faut dire qu’en termes d’embauche c’est le top ! Mon BTS en environnement et la licence professionnelle SIG m’offrent une double compétence ce qui me permettrait d’accéder à des emplois dans l’environnement avec une spécialité en SIG. La LUPSIG de La Rochelle est très réputée, une fois dedans on se rend compte pourquoi.
Que ce soit en cartographie pure, en programmation ou encore dans la création et la gestion de bases de données, la LUPSIG couvre un large panel d’activités liées aux SIG. Ceci est très avantageux sur le marché de l’emploi, cela nous permet d’être polyvalents. Cette polyvalence nous oblige à beaucoup travailler en-dedans et surtout en-dehors des horaires de cours. Pour des étudiants issus de filières environnementales c’est assez compliqué de suivre le rythme des cours qui sont axés informatique, mais ça se fait. Les cours sont mis à jour chaque année en fonction des logiciels qui sortent ou des demandes des professionnels.
L’avenir en SIG n’est pas un souci, chaque jour sortent environs 10 offres d’emplois et autant de stages en période de recherche. Après la licence j’aimerais travailler 1 an en CDD, gagner suffisamment d’argent pour en mettre de côté et partir voyager. Même à l’étranger on peut trouver du travail en SIG, pourquoi ne pas m’installer ailleurs ?
Antoine Blain
Suite à un BTS en gestion forestière et un second en gestion et protection de la nature, j'ai travaillé comme technicien forestier en Alsace et en Bretagne. Mais le manque de travail dans ces domaines m'a incité à reprendre mes études dans un domaine plus porteur. D'où mon arrivée en licence pro SIG.
Malgré une charge de travail importante, le travail se révèle très pratique avec de nombreux TD, ce qui rend la formation très intéressante. Et le côté parfois peu concret de certaines matières devient vite un mauvais souvenir au fur et à mesure de l'avancée de la formation et des travaux nécessitant l'usage des nombreuses matières enseignées.
Le côté pratique est aussi appuyé par un stage en entreprise pour lequel les propositions sont nombreuses. Une bonne surprise après mes 5 années de travail et de recherches dans l'environnement. Et les rencontres avec les professionnels, nombreuses au cours de l'année, confortent l'idée d'un domaine qui embauche et aux emplois variés.
Au-delà de l'aspect formation, l'ambiance au sein de la promo, mais aussi avec les enseignants est agréable, conviviale et détendue.
En conclusion, une très bonne année au sein de la LUPSIG de La Rochelle qui devrait permettre un emploi par la suite !
Charles Degres
Je me suis tourné vers le SIG pour avoir une nouvelle compétence en complément de mon parcours initial de géomètre (BEP, BAC, BTS), ce qui me permettrait d’élargir mon domaine d’activité. À la suite de mes études, j’ai travaillé pendant un an comme dessinateur projeteur dans un bureau d’étude dans le domaine du bâtiment, puis 3 ans dans une multinationale en tant que géomètre topographe.
Suite aux conseils d’une amie qui m’a vendu les qualités de la formation et sa réputation, j’ai participé aux sélections ce qui a confirmé la qualité de l’équipe pédagogique. J’ai également participé aux sélections en master 1 à Montpellier mais mon choix s'est porté sur la LUPSIG qui m'a convaincu de son programme riche et complet.
Je ne suis pas déçu de la qualité de l’enseignement. La formation demande de consacrer beaucoup de temps sur chaque matière. Elle nécessite un investissement personnel pour acquérir des compétences. La formation offre un enseignement très complet, l’équipe enseignante est formée de professionnels qui nous enseignent le métier et nous font travailler sur des projets concrets. Elle permet de nous former un réseau professionnel tout au long de l’année grâce aux différentes interventions de géomaticiens et aux visites d’entreprises obligatoires au cours du premier semestre. Les logiciels utilisés et le cursus sont mis à jour en fonction de leur évolution dans le monde professionnel. Un stage de 5 mois est à réaliser à la suite des 8 mois de cours, ce qui nous permet de mettre en application nos connaissances acquises lors de la formation.
Les cours sont soutenus avec une grande quantité d’informations qu’il faut assimiler. Pour cela, il faut avoir une certaine part de curiosité et aller s’intéresser aux SIG au-delà de l’enseignement. On peut avoir une certaine difficulté d’adaptation à être devant un écran la majeure partie de la journée. Au fil de la formation, une cohésion de groupe se créée notamment grâce à un projet de début d’année qui nous a rassemblé. On prend le temps de s’aider les uns les autres sur des domaines où certains ont plus de facilités que d’autre au vue de leurs antécédents scolaires ou professionnels.
Pour ma part, si la structure de stage m’offre une opportunité d’embauche, tout dépendra du déroulement du stage. J’envisage de ne pas m’inscrire dans une entreprise mais d’aller tester plusieurs domaines dans les SIG pour développer mes connaissances dans ces domaines et déterminer quel sera mon domaine préférentiel.
Avant de s’engager dans cette formation, il faut être réaliste sur la charge de travail et sur l’investissement à fournir et ne pas la sous-estimer. Mais aussi d’avoir un goût prononcé pour l’informatique et prendre conscience que durant la formation, on est sur écran toute la journée.
Pour avoir un bon niveau, il faut aimer aller plus loin que ce que le programme propose sur les domaines qu’on affectionne car l’informatique est un domaine qui évolue perpétuellement et qui nécessite d’être au faite des dernières avancées afin d’être au niveau professionnellement.
Yann Fradier
Nous avons commencé l'année en réalisant directement la première semaine de la rentrée un stage de terrain. Celui-ci s'est déroulé sur 5 communes de Saintonge en Charente-Maritime.
Ce stage avait pour but de commencer l'année en nous familiarisant à l'exploitation de données par des outils SIG. Mais également de créer une cohésion de groupe pour le reste de l'année durant laquelle de nombreux projets de groupe sont réalisés.
Nous avons ainsi pu utiliser des images satellites et réaliser des relevés sur le terrain à l'aide de GPS afin de réaliser une étude de l'évolution des parcelles agricoles entre plusieurs périodes.
La rencontre de professionnels fait partie intégrante de la formation. Que ce soit par la participation à des événements tels que la Conférence Esri 2017 ou le Club GIS.
Les rencontres durant les vacances scolaires ou le temps libre des étudiants est également engouragée par le responsable de la formation.
Elles permettent d'avoir une vue plus élargie sur les différents domaines d'applications des SIG ainsi que les différents rôles d'un géomaticien au sein de structures différentes.
L'ensemble de la promotion a assisté à la Conférence Francophone Esri qui a eu lieu à Aubervilliers en Ile de France du 11 au 12 Octobre 2017.
La participation à cet événement autour de la géomatique nous a permis de rencontrer des professionnels de la géomatique et de découvrir ses différents domaines d'application à travers de nombreuses conférences.
Le troisème club des utilisateurs de QGIS de la Charente-Maritime a eu lieu le jeudi 16 novembre 2017 dans les locaux de l'UNIMA. Ces clubs utilisateurs ont pour but de partager l’utilisation et les expériences sur l’outil QGIS, entre organismes publics et para-publics.
Les étudiants de la LUPSIG y ont participé en réalisant quatre présentations, sur l'utilisation de l'outil "mask" dans le composeur d'impression, le vérificateur de topologie, et Vclean, l'outil Time manager ainsi que le géoréférencement et les signaux spatiaux.
Le service Musées et patrimoines de la Communauté de communes de l’île d’Oléron travaille actuellement sur le projet de la Maison paysanne. Ce site géré par la Communauté de Communes de l'île d'Oléron valorisera l'architecture traditionnelle de l'île tout en proposant des passerelles avec nos réflexions environnementales actuelles.
Dans le cadre de ce projet, la Maison paysanne de l'île d'Oléron a chargé les étudiants de la LUPSIG de créer plusieurs couches qui seront reprojetées sur une maquette 3D blanche. Nous avons numérisé le trait de côte, les marais maritimes, les dunes, les forêts ainsi que les villes et villages à partir d'une carte de Claude Masse de 1708, une carte d'Etat Major de 1846 et une carte IGN au 1/25 000ème de 2007.
L’objectif est de mieux recenser le potentiel en plantes méllifères dans le but de mieux organiser les transhumances de ruches qui sont organisées pour déplacer les ruches sur différents endroits, en fonction du calendrier de floraison des différentes espèces de plantes (basses type thym et romarin) et arbres ou arbustes. Afin d’organiser cet inventaire, une cartographie de l’occupation du sol doit être réalisée.
Il s'agit d'un projet de cartographie participative. Chaque participant a été chargé de numériser l'occupation du sol d'une zone à partir d'un WebSIG, afin d'enrichir les données OSM.
Il s'agit de la réalisation d'un plugin QGIS permettant : L'inventaire des zones de bocage préservées sur le Massif Armoricain selon les
critères définis par le cahier des charges "végétal local"
o Définition des zones préservées (zones d'intérêt écologiques, haies
anciennes…)
o Définition des zones fortement modifiées (proximité de zones urbaines,
routes, voies de chemin de fer, plantations récentes…)
- La gestion des sites de récoltes de graines de la pépinière
La LPO de Rochefort a pour projet de créer un atlas sur les espèces d’oiseaux menacés en Outre-Mer. Le but est d’optimiser la base de données «Ornithologique des oiseaux d’Outre-Mer » et de la rendre opérationnelle (PostgreSQL) ainsi que de mettre en place un processus ou une application de saisie en ligne (LIZMAP).
Ce projet consiste en la réalisation d'une application web pour la gestion, sur le terrain, des chantiers de plantation d'arbres dans le Marais poitevin. L'application est basée sur PostGIS/Postgresql, le plugin LIZMAP de QGIS et QGIS server.
Créer une chaîne de traitements pour intégrer les levés GPS dans une Base de Donnée existante (geodatabase.sde stockage PostGIS), qualifier ces données, permettre des opérations de contrôle (enregistrements sans coordonnées, suppression doublons, valeurs aberrantes, etc…), faciliter les mises à jour de ces données par les chercheurs (ajout des nouveaux champs et renseignements d’informations) et optimiser les géotraitements réalisés avec ModelBuilder pour la diffusion des données.
Dans le cadre de son programme de travail, l’A-urba travaille à réalisation de Revue de territoires des 28 communes qui composent Bordeaux Métropole. Les données produites sont de différentes formes (cartes, tableaux, images, illustrations, etc.). L’objectif de ce projet est de réfléchir à la réalisation d’une interface de type websig, de valorisation des données produites en s’appuyant sur les technologies ESRI (Portail et ArcGIS Server) disponibles au sein de l’A-Urba.
L'idée est de travailler à la réalisation d'une maquette d'une application WebSIG, fonctionnant sur la plateforme ESRI (Portal et ArcGIS Server) permettant de proposer à nos partenaires d'accéder à des portraits de territoires sur les 28 communes de la métropole.
L’objectif est d’améliorer un plugin QGis existant afin de proposer un outil simple, convivial mais puissant permettant de visualiser et croiser des indicateurs INSEE issus du recensement de la population. Les tâches réalisées sont les suivantes :
Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines
Licence Professionnelle SIG